À-propos

 

Passerelles & Compétences  est née du constat que, d’une part  les associations de solidarité manquent régulièrement de bénévoles et de certaines compétences spécifiques et que, d’autre part, nombre d’actifs ne s’impliquent pas dans la vie associative faute d’opportunités adéquates. 

Passerelles & Compétences met en relation des associations de solidarité et des professionnels, dans le cadre de missions ponctuelles bénévoles. Chaque mission mise en place  permet la rencontre de responsables du monde de l’entreprise avec des responsables associatifs. C’est l’occasion pour eux de se rendre compte qu’ils ont beaucoup à apprendre les uns des autres et, souvent, qu’ils ne sont pas  si différents :  les responsables associatifs ont compris depuis longtemps qu’ils doivent évoluer, s’adapter à un univers plus complexe et concurrentiel, et importer les outils des entreprises.

Au cours des rencontres avec ces responsables, les Passerelles -bénévoles de l’association-  sont souvent frappées par la personnalité de ceux qui montent une association de solidarité à partir de rien. Leur objectif est clair et leur engagement ne connaît pas le découragement.

 Il leur permet de soulever parfois des montagnes : c’est pourquoi nous avons voulu recueillir leur témoignage. 

 Aujourd’hui, Passerelles & Compétences constitue un label de qualité, une marque qui apporte son expertise et sa garantie.

La petite association a grandi, elle est reconnue par ses partenaires. Elle compte en 2016  19 antennes, 300 « Passerelles » qui mettent en relation les associations de solidarité avec l’un des 6000 bénévoles qui souhaitent les accompagner au cours d’une mission plus ou moins longue, compatible avec leur activité professionnelle.

Les  témoignages recueillis pour ce site complètent ceux rassemblés en 2010 dans le livre « Des talents en cadeau », décrivant l’expérience des bénévoles au service des association.

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Pourquoi fonder une association?

Les fondateurs d’association  sont des militants, que parfois rien au départ ne prédisposait à engager leurs énergies dans des combats parfois difficiles.

Il  a suffi à certains d’un déclic, d’une rencontre, d’une parole entendue, pour se rendre compte qu’une situation leur était difficile à accepter. D’autres ont cherché à donner du sens à leur activité professionnelle. D’autres encore, à qui la vie a souri, ont décidé de rendre  ce qu’ils ont reçu : ils cherchent à vivre en accord avec leurs principes et leurs valeurs et sont payés en retour. Nombreux sont ceux qui ont vécu une expérience parfois difficile et rêvé d’une solution, ce faisant ils agissent et construisent une organisation utile aux autres. Certains, qui ont travaillé dans des entreprises cherchent une autre voie, plus épanouissante et choisissent de quitter le monde marchand, tout en transférant dans le monde associatif  leurs habitudes de gestion. D’autres enfin sont des entrepreneurs dans l’âme.

Les fondateurs d’association fabriquent de l’innovation sociale . Répondant à un besoin qui n’est pris en charge par personne ils inventent des solutions ingénieuses : cette jeune maman-solo a rêvé d’une solution de garde intelligente pour ses enfants, cette autre a voulu transmettre sa langue maternelle parce qu’elle considère que le bilinguisme est un trésor que c’est un atout pour réussir à l’école.
Telle autre qui a travaillé dans un organisme de crédit veut mettre sa compétence professionnelle au service des surendettés.
Ce scientifique qui aurait pu légitimement aspirer à une belle carrière a fait très jeune des choix politiques auxquels il est resté fidèle toute sa vie. Il favorise l’accès de jeunes des banlieues à l’univers des mathématiques afin qu’ils soient mieux armés pour réussir.
Plusieurs associations sont fondées par des femmes et des hommes révoltés devant les conditions de vie des SDF qu’ils croisent tous les jours et ressentent leur situation  comme une atteinte à leur propre dignité. Ils se battent pour leur offrir un refuge dans la journée, un endroit où déposer leurs affaires, véritable fardeau qui empêche toute mobilité, ils leur proposent des séjours de remise en forme au bord de la mer..

Leurs parcours

Les débuts sont toujours difficiles…

Comme dans toute création d’activité, il faut démarrer, trouver des financements, convaincre, se faire connaître de ceux qui comptent : relais d’opinions, médias, influenceurs… La montagne est là et il faut commencer à la soulever et  faire vivre au jour le jour une structure fragile,

Pourtant, nos témoins trouvent de l’aide, mobilisent, d’abord autour d’eux dans le cercle restreint familial ou amical. Ils arrivent à convaincre, trouvent des partenaires, apprennent un métier, souvent en travaillant par ailleurs.

…et la suite aussi

Ils entrent dans un univers où il existe beaucoup d’acteurs, où il faut faire entendre sa voix, comme dans le monde marchand mais avec des moyens limités : c’est souvent le règne des solutions conçues sur mesure parce que rien n’existe, le recours  aux bénévoles, qu’il faut savoir attirer et retenir.

Mais les efforts sont payants

Les responsables associatifs, s’ils expriment parfois de la lassitude, reprennent de l’énergie en voyant ce qu’ils ont réussi à accomplir pour ceux auprès de qui ils se sont engagés : quand ils voient  les enfants s’épanouir, les SDF reprendre confiance en eux et qu’ils constatent qu’ils ont fabriqué du lien social, accompli une utopie et que les résultats sont au rendez-vous, c’est une satisfaction qui vaut tous les efforts.

Avec Passerelles & Compétences

Les responsables associatifs se rendent souvent compte qu’ils n’ont pas les moyens humains ou les compétences pour répondre aux exigences réglementaires, juridiques ou de gouvernance auxquelles ils doivent désormais se conformer.

Ils ont besoin de compétences pour les aider à avancer : trouver un juriste pour les accompagner dans la rédaction de leurs statuts ; élaborer leur stratégie de communication ; les aider à clôturer leurs comptes ; coacher le dirigeant, lui apprendre à s’exprimer devant les médias ; former les équipes aux outils de bureautique ; les aider à monter un événement ; à mettre en place une opération de relations publiques ; les conseiller pour améliorer leur organisation ; les accompagner dans leur croissance et leur diversification…Le bénévole présenté par Passerelles & Compétences leur transmet un savoir- faire et des outils qui seront utilisés de manière pérenne. Il n’exécute pas à la place des responsables associatifs, sauf dans les cas où le besoin est technique.

Il n’est pas rare que les experts bénévoles, séduits par un projet, s’engagent au long cours auprès des associations, rejoignent leur Conseil d’administration et y jouent un rôle important.

Témoignages : ce sont les associations qui en parlent le mieux.

On trouvera dans les témoignages recueillis sur le site les retours d’expérience le plus souvent-mais pas systématiquement- très positifs.

En voici quelques extraits :

«On demande de plus en plus aux associations et les dossiers sont de plus en plus complexes. Nous ne pouvons pas maîtriser toutes les compétences dont nous avons besoin. Passerelles et Compétences est très importante pour notre développement.»

«  Je suis un fervent supporter, j’aime beaucoup l’idée de départ portée par un illuminé, un visionnaire, qui repose sur une grande logique : les petits porteurs de projets ont des besoins dans de multiples champs où leurs compétences sont limitées. P&C fait rencontrer l’offre et la demande.»

«Passerelles& Compétences, c’est une ressource souple, disponible en cas de besoin. C’est aussi une grande envie de travailler avec des bénévoles pour qui la réussite de la mission est un enjeu personnel.»

« Grâce à P&C, j’ai rencontré des citoyens engagés. Certains sont restés à nos côtés. »

« Le bénévole qui nous a accompagné est habitué à conseiller des entreprises, ce qui lui a permis d’identifier très rapidement les points de blocage de notre organisation et de nous proposer des solutions. Il a mis en place des formations pour nous rendre autonome et il est joignable en cas de difficulté. »

 «  Tout n’est  pas rose, certaines missions ont été moins réussies : une question pas suffisamment bien posée, un bénévole qui avait surestimé sa disponibilité…. Pour ma part, je pense que c’est nous qui n’avons   pas trouvé les ressources nécessaire à la réussite de la mission.»

« Le temps des associations n’est pas le même que celui des entreprises, les bénévoles doivent parfois faire preuve de patience ! »

«  Il faut bien reconnaître que, sans ces bénévoles qui nous accompagnent, nous n’avancerions pas de la même manière. »

«  L’intérêt qu’ils portent à nos projets nous encourage et nous soutient : lorsque des experts de ce niveau apprécient notre travail, c’est  une grande satisfaction et le signe que nous ne nous sommes pas trompés! »